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📢 Plénière du matin
avec Michel DURU (INRA Toulouse) et Denis MÉLIET (Restaurant le J’GO)

🔎 🌱 L’agriculture de conservation pour la santé des écosystèmes et des hommes

L’ACS, grâce à des rotations allongées et diversifiées (légumineuses), la couverture permanente du sol et l’arrêt partiel ou total du travail du sol, amène rapidement un accroissement de la matière organique des horizons de surface et une amélioration de l’activité biologique des sols. Elle offre ainsi un potentiel de régulations biologiques permettant d’améliorer :

  • la santé du sol : augmentation de la quantité et de la diversité des micro-organismes ;

  • la santé des plantes : moindre sensibilité aux bioagresseurs ; 

  • la santé des écosystèmes : réduction des lessivages de nitrates, amélioration du stockage de l'eau ;

  • la santé de la planète : réduction des émissions de CO2 (rapidement), de N2O (plus tard), et stockage de carbone.

L’expression de ce potentiel passe par un fonctionnement optimal des communautés d’organismes (micro-organismes, micro, méso et macro-faune), ce qui nécessite de réduire progressivement les intrants exogènes (pesticides, nitrates) qui sont susceptibles de nuire à leur fonctionnement. De cette manière, et de par la diversité des espèces cultivées, l’ACS contribue à la santé humaine.

 

Par la mise en œuvre d’un ensemble cohérent de pratiques, dans plusieurs domaines du vivant, parallèlement, et sur le temps long, l’ACS contribue donc à une « Santé Unique » que l’on mesure dans la durée.

Le témoignage d’un restaurateur qui s’approvisionne uniquement auprès d’agriculteurs mettant en œuvre des modes de culture préservant le sol, le choix de variétés et de races connues pour leur qualité et des modes d’élevage basés sur l’herbe, montre déjà des effets notoires sur le goût des produits.

📢 Présentation de l'atelier "L'ACS  en Grandes Cultures"
avec Pascal Boivin (scientifique), Alain de Scorraille (agriculteur-praticien), Jean-Pierre Sarthou (animateur) 

🌻 L'ACS en Grandes Cultures

Les agriculteurs ont inventé l’Agriculture de Conservation des Sols. Dans tous les pays du monde à forte vocation agricole, ils sont encore aujourd’hui moteurs de ses avancées. Par leurs observations et leur expertise technique, des agriculteurs vont de l’avant et inventent en prenant des risques, ils communiquent et diffusent les innovations, ils vont jusqu’à défier les lois de l’agronomie classique. En clair, ils stimulent par leur dynamisme, leurs connaissances empiriques et leurs réalisations, le monde de la recherche agronomique. Que celle-ci soit interpellée et réponde aux sollicitations, et des avancées déterminantes sont réalisées. Les connaissances progressent et gagnent en généricité, gage d’une diffusion plus sûre et plus large de l’ACS.

C’est dans le domaine des grandes cultures qu’Alain de Scorraille, agriculteur dans le Gers en système céréalier, et Pascal Boivin, enseignant-chercheur à la Haute Ecole du Paysage de Genève, nous parleront de leur approche respective de l’ACS et nous feront toucher du doigt les potentialités de cette coopération féconde entre praticien et scientifique.

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📢 Présentation de l'atelier «l’ACS en Polycultures-Élevage»
avec Carole MÉRIENNE (expert technique), Nicolas ARTIGUE (agriculteur praticien) et Aude PELLETIER (animatrice) 

🌾🐄 L'ACS en Polycultures - Elevage

Au cours de notre récente histoire agricole, la polyculture-élevage a fait face à de nombreuses crises et son équilibre est encore fragile. Pour survivre, les éleveurs font évoluer leurs systèmes de production. Allier l’Agriculture de Conservation des Sols à l’élevage offre des perspectives dont les potentialités n’ont pas encore été toutes exploitées mais apparaissent aujourd’hui comme très prometteuses.

Polyculteur-éleveur, voilà un métier qui contraint à la pluridisciplinarité et qui amène naturellement à avoir une vision transversale du sol à l’animal. C’est pourquoi, pour de plus en plus de polyculteurs-éleveurs, l’Agriculture de Conservation des Sols apparait comme une évidence. Le sol, la plante, l’animal doivent fonctionner ensemble de façon harmonieuse pour former un tout au service de la performance économique et environnementale. Tout comme pour la grande culture, là aussi, les polyculteurs éleveurs qui ont mis en place l’ACS sur leurs exploitations sont des pionniers qui sont souvent en avance sur le monde scientifique. Des conseillers proches du terrain spécialiste de l’élevage deviennent peu à peu spécialiste des techniques qui permettent d’atteindre l’autonomie alimentaire des troupeaux, tout en améliorant la santé des sols, de l’animal et donc de l’homme …


C’est dans cette perspective, que Nicolas Artigue, polyculteur-éleveur du sud du département de Haute Garonne en agriculture de conservation des sols depuis quelques années et Carole Mérienne, spécialiste de l’élevage ruminant et de l’autonomie alimentaire à la Chambre d’Agriculture Haute Garonne exposeront leurs perceptions et leurs expériences sur cette thématique porteuse d’avenir pour la polyculture-élevage, dans un entretien qui sera conduit par Aude Pelletier de le Chambre d’Agriculture de l’Ariège.

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📢 Présentation de l'atelier «l’ACS en Viticulture»
avec Éric MAILLE (expert technique), Michaël BOURRASSOL (viticulteur praticien) et Guillaume DUBOIN (animateur)

 

🍇 La viticulture est une affaire de terroir

Qui dit terroir dit nature et composition du sol, en lien avec un climat.
De ce fait, les vignobles sont installés dans des zones bien définies, pour de très longues années et reviennent sur les mêmes parcelles quand la vigne est renouvelée. 


Ces pratiques amènent à un assèchement progressif de la matière organique des sols jusqu’à des taux dramatiquement bas, aggravé par la pratique du désherbage avec un sol nu. Plus le climat est chaud, plus la vitesse de dégradation est grande.
La régénération de la vie des sols est aujourd’hui un enjeu majeur pour régulariser la production, diminuer les intrants chimiques et augmenter la percolation des eaux de pluie et la résistance à la sécheresse.

Cela revient à avoir une approche globale des couverts qui, outre les effets agronomiques pré-cités, permettent de :

  • maîtriser les adventices

  • prévenir les maladies

  • prévenir les ravageurs

  • gérer la fertilisation

  • lutter contre l’érosion

  • augmenter la biodiversité

  • améliorer la quantité et la qualité des moûts

Pour rentrer dans le détail de ces connaissances et de ces pratiques nous bénéficierons des compétences de :

▶️ Eric Maille = spécialiste des couverts végétaux sur vigne et de leur pilotage tant en production conventionnelle qu’en production bio, il intervient auprès de nombreux groupes de viticulteurs, en particulier dans le Périgord.

▶️ Michaël Bourrassol = viticulteur en vins d’IGP dans le Gard, à la fois coopérateur et vigneron indépendant, il s’est, dès son installation, fixé un premier objectif, remonter la teneur en matière organique de ses sols et diminuer l’érosion. Il a ensuite pu mesurer les autres intérêts de la pratique des couverts.

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📢   Présentation de l'atelier «l’ACS en Arboriculture»
avec Claude BUSSI (expert technique), Jérôme SARRAUTE (agriculteur praticien) et Claire PONTHUS (animatrice)

 

🍎🍑 L'ACS en Arboriculture

Améliorer la portance des sols, fournir de l’azote à l’arbre fruitier grâce aux légumineuses des couverts ou encore créer de la biodiversité qui sert de refuge aux auxiliaires… Les techniques de l’ACS s’invitent aussi en arboriculture et ouvrent de nouvelles perspectives tant à la recherche agronomique qu’aux arboriculteurs pionniers en quête de solutions innovantes face aux nouvelles exigences économiques, environnementales ou encore sociétales …

C’est dans cet esprit pionnier qu’évolue le GAEC Herbonnes dans le Tarn et Garonne où l’activité dominante est la production de pommes. L’un des associés Jérôme Sarraute s’en occupe plus particulièrement. Il viendra exposer sa vision et son travail sans cesse renouvelés d’arboriculteur en quête de solutions innovantes et notamment celles d’introduire l’ACS pour gérer un verger biologique. Claude Bussy, chercheur à l’INRA et spécialiste de l’arboriculture sera l’expert de cet atelier animé par Claire Ponthus, agronome et passionnée d’ACS.

La suite de la découverte du programme dans les semaines qui suivent.

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